Bio

Une chanteuse des montagnes, exilée un temps dans l’ébullition des plaines ukrainiennes puis dans une île mediterranéenne, pille sans complexe dans ses aventures des images renversantes pour bâtir des chansons-trésors.

 En solo ou en duo avec le percussionniste Antoine Banville elle sculpte à l’aide de ses voix multipliées, d’un clavier et d’un instrumentarium hybride (pierres, eau, os, effets electro), un univers sonore pour faire surgir la poésie, organique et digitale.                                                                                      Avec l’ambition de bricoler un monde où il fait bon vivre.

    Une résidence de création au Groenland, sur le bateau Le Manguier pris dans la banquise, a alimenté sa recherche sonore autour de la transformation de l’eau, un pied dans l’hiver, un autre dans le printemps qui vient.

Voix multipliées, clavier, instrumentarium électro-organique.

CORA LABA(eye), chanteuse et touche à tout de la scène, s’est engagée longtemps dans des projets musicaux et collectifs hybrides, tels que le groupe vocal Crise Carmen (Grenoble) ou Orkestronika (Paris). Pendant deux ans en Ukraine, elle collabore avec la scène actuelle : Dakh Daughters, Yuri Hustotschka (Okean Elsy), Jazz’Animal, et monte sa première formation en quintet sous son propre nom.
Parallèlement à l’écriture musicale, elle élabore un langage d’improvisation en résonance avec d’autres formes artistiques (littérature, danse, arts plastiques, composition à l’image), notamment en investissant des outils technologiques tels que pédales looper et boîtes d’effets afin de pouvoir modeler à l’envie sa matière vocale.

Aujourd’hui, elle développe une proposition musicale très personnelle fusionnant ses différentes expérimentations de la voix et du corps sonnant aux nouvelles technologies, pour une célébration de la nature. L’élément eau dans sa forme de glace l’inspire tout particulièrement, pour ses qualités de résonances sonores et philosophiques. Cette recherche la conduit à s’associer aux expéditions sous-glaciaires du collectif de spéléologues glaciaires  “1000 et 1 pas sous la glace”, et à embarquer à bord du Manguier dans le cadre d’une des résidences d’Artistes en Arctique 2018, puis en tant que second capitaine en 2019.

La prise de son en milieu naturel devient alors une matière exploratoire pour redessiner des mondes sonores, en faisant sonner la pierre, capter le chant de l’eau sous toutes ses formes, orienter l’écoute vers le tout petit. Pendant l’année 2018, elle poste numériquement le 21 de chaque mois un titre original, inspirés en partie de sa résidence en arctique pendant le passage de l’hiver au printemps.
Le 21 janvier 2020, elle sort son 1° album sous le titre ‘Des Rivières en Hiver’

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