Poignées de sable-lumière
Versées sur nos têtes
– en suspension –
Et puis elles se mettent à courir
Comme pour frémir
Aplatissez-moi de votre grâce
Soulevez-moi dans vos plis
L’air polaire entre dans mes poumons,
Fait disparaître mon nez,
S’arrête net en chemin,
Reprend sa course avec
la danse du ciel ;
Inspiration sans fin
Encore, encore
– suspension –
encore, encore
Et je me rappelle :
Toutes nos adolescences boréales
Une certaine nuit d’infini
ou cet après-midi-là-de-brise